La cofondatrice de Edible Alchemy, propose 52 saisons au lieu de 4.

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Cofondatrice d’Edible Alchemy, originaire de Winnipeg, au Canada, Alexis vit maintenant à Berlin. Les aventures d’Edible Alchemy ont commencé avec des ateliers de fermentation, des « visites de cirque microbien » et des barres de bactéries probiotiques. Ce projet dynamique a récemment fêté ses huit ans et continue de se développer afin de promouvoir la connaissance des bactéries et microbes utiles sous la forme d’ateliers de fermentation, de visites de recherche de nourriture en plein air, de dîners exploratoires « 52 saisons », etc. Curieux de savoir ce que sont ces « 52 saisons » ? Alexis nous l’explique !

 

Edible Alchemy et les 52 saisons.

Saviez-vous que l’année compte en fait 52 saisons ? Selon l’endroit où l’on habite, il n’y en a que quatre (printemps – été – automne – hiver), voire seulement deux (pluvieux – sec). En observant toutefois ce qui pousse et à quel moment, on remarque de petites micro-saisons à travers ces saisons. J’aime bien considérer chaque semaine de l’année comme étant sa propre saison. D’où 52 saisons.

 

Certaines saisons — comme la 33e, quelque part en août — ont beaucoup à offrir dans un climat continental tempéré comme celui de Berlin : fruits, fleurs, feuilles et graines. Les saisons plus fraîches, telles que les saisons 52, 1, 5 ou 8 (décembre – janvier – février) offrent moins d’options. En y regardant de plus près cependant, il reste encore beaucoup à ramasser ! Il y a des bourgeons riches en nutriments sur les arbres, des racines riches en fibres et en glucides dans le sol qui stockent de l’énergie pour les saisons plus chaudes, et même des légumes verts résistants et denses en nutriments comme la stellaire (Stellaria medi) et l’ortie (Urtica dioica).

 

Edible Alchemy est ma passion depuis huit ans. Notre objectif est la fermentation et la recherche de nourriture pour le goût, la santé et la durabilité. Grâce à la transformation liée à la fermentation, nous pouvons même conserver certaines saveurs de ces « saisons » pour d’autres périodes de l’année. J’aime particulièrement faire des câpres sauvages à partir de boutons floraux comme le pissenlit ou la primevère afin de capturer ce moment savoureux des jeunes bourgeons.

 

Vivant dans une grande ville telle que Berlin, il peut sembler que les options de plantes comestibles se limitent aux graines ou aux plantes en pot que vous achetez pour vos potagers surélevés. Cela dit, de nombreux facteurs font en sorte que vous pourriez être surpris par ce qui se trouve dans vos pots de fleurs : des graines que portent les oiseaux dans leurs ailes, le type de sol que vous utilisez et la diversité des plantes sauvages de la ville. Ce qui, à première vue, semble être une mauvaise herbe peut être, en fait, comestible, nutritif et délicieux. Cette pousse pourrait même fournir une couverture d’humidité pour le sol de vos plantes préférées. Un bon exemple est le galinsoge, ou la sournette blanche (Galinsoga parviflora). Plutôt que de déprécier la biodiversité, célébrez-la! Savourez-la! Ou comme nous aimons dire aussi : « Si vous ne pouvez pas les vaincre, mangez-les! »

 

Chez Edible Alchemy, nous éduquons les gens sur l’abondance sauvage de nos jungles urbaines, ainsi que comment récolter, préparer et manger des plantes inattendues pour un style de vie plus sain. Nos microbiomes nous remercieront pour la diversité de notre alimentation.

Avant de déterrer les visiteurs indésirables dans le potager, vérifiez s’ils sont vraiment indésirés. Peuvent-ils être ajoutés à votre salade ? Utilisés comme garniture ? Mis dans une boisson rafraîchissante, à fermenter… Qui sait ?

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur le concept « 52 saisons », découvrir de nombreux nouveaux goûts, réserver votre propre dîner « 52 saisons » ou partir en excursion pour en apprendre plus, consultez le blog d’Edible Alchemy.

 

Comment faire des câpres sauvages :

Choisissez une poignée de bourgeons comestibles fermés ou de graines vertes (ex: bourgeons de pissenlit, onagre, jeunes graines de capucine, jeunes graines de radis, têtes de graines de plantain…). Préparez une saumure à 3% de sel (30 g de sel par litre d’eau). Recouvrez les bourgeons ou les graines de cette saumure salée. Remplissez entièrement le bocal pour qu’il n’y ait pas d’air à l’intérieur du pot. Laissez fermenter à température ambiante pendant deux semaines. De l’eau s’écoulera peut-être du pot : placez simplement une assiette ou un bol en-dessous. C’est un signe que la fermentation a bien réussi.

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